IL Y A UNE MULTITUDES DE PATHOLOGIES DIGESTIVES CHEZ LES OISEAUX, NON SEULEMENT IL Y A LES MALADIES DIGESTIVES PROPREMENT DITES MAIS IL Y A AUSSI D’AUTRES MALADIES QUI DONNERONT DES SYMPTOMATOLOGIES IDENTIQUES.

Cela n’est pas facile d’en faire la distinction au premier coup d’œil, heureusement il y a une littérature abondante à ce sujet.

Toutefois, le recours d’un vétérinaire est parfois obligatoire pour ne pas voir un de nos oiseaux finir tristement sa vie. Il ne faut pas jouer les apprentis sorciers avec des médicaments qui sont parfois méconnus de tous. L’administration de la pharmacopée doit se faire dans un respect du poids et de la taille de l’oiseau.

 Liens vers schémas anatomiques:

Le système digestif a pour but de transformer les aliments ingérés en un bol alimentaire assimilable par l’oiseau. Il peut ainsi bénéficier d’un apport nutritionnel indispensable à sa vie. Il assimile ainsi via des échanges au niveau intestinal toutes les vitamines et oligo-éléments nécessaires  pour le fonctionnement et le renouvellement de ses cellules. Il a également un rôle de détoxification car il permet d’éliminer les déchets par les fientes. La vitesse de digestion est rapide, la défécation se fait endéans les 5 heures.

La bouche :

 Tout commence ici, par l’action du bec les aliments y pénètrent. Pour avaler les aliments, les oiseaux doivent projeter leur tête vers l’arrière. Dans la bouche débute la digestion grâce aux différentes glandes qui y déversent leurs substances.

L’œsophage :

 Long, mince, courant entre la trachée et la colonne vertébrale. Il permet de transporter les aliments de la bouche vers le jabot qui est une poche dilatable où  ils sont malaxés pour ensuite passer vers l’estomac. Certains oiseaux d’ailleurs régurgitent la nourriture de leur jabot pour en nourrir leurs jeunes.

Le proventricule succenturié ou premier estomac :

 C’est ici que débute réellement la transformation chimique des aliments grâce à l’intervention d’enzymes et d’acides qui vont décomposer le bol alimentaire.

Le gésier ou second estomac :

 Ici, il n’y a pas de glandes productrices de mucus ou autres mais bien des fibres musculaires appelé membrane cornée qui vont littéralement broyer, déchiqueter la nourriture pour la rendre assimilable. On retrouve dans le gésier bon nombre de petits cailloux jouant ici le rôle des dents chez l’homme.

Le petit intestin :

 Après l’estomac, les aliments passent par un sphincter appelé pylore, ils se retrouvent ainsi dans le petit intestin, le duodénum, le jéjunum et l’iléum. Dans le duodénum se déverse la bile et les sucs venant du pancréas, participant ainsi à la décomposition des aliments. Les aliments y progressent grâce à des ondes péristaltiques (contraction de l’intestin). Il se trouve sur la paroi interne de l’intestin des villosités qui permettent grâce aux capillaires de faire passer les protéines, lipides, glucides, vitamines, oligo-éléments…dans la circulation sanguine.

Au niveau du gros intestin, c’est plutôt une résorption de l’eau et des électrolytes ce qui permet aux fientes de ne pas être liquides.

Le cloaque :

 Dernière étape des aliments, ce qui en reste enfin. Le cloaque est subdivisé en 3 parties : 1- le coprodaeum où se collecte les résidus du gros intestin. 2- l’urodaeum reçoit les conduits urinaires ainsi que les canaux déférents chez le mâle et l’oviducte chez la femelle. 3- enfin, pour terminer le proctodaeum qui stocke et expulse les selles par l’anus.

Les fientes sont naturellement de couleur blanche due à la présence d’urates et de couleur variable suivant ce que l’oiseau a mangé.

Deux organes essentiels à la digestion : le foie et le pancréas.

Le foie :

Bilobé, cet organe jouant le rôle de station d’épuration reçoit le sang, le filtre, stocke et libère à la demande toutes sortes de substances nécessaires à l’élaboration des cellules. Il synthétise aussi la bile qui joue un rôle important dans la digestion des aliments.

Organe également essentiel car y sont synthétisé bons nombres de facteurs de coagulations.

 

Le pancréas :

Glande amphicrine (exocrine et endocrine) qui produit les sucs ou enzymes pancréatiques intervenant aussi dans la digestion en permettant d’assimiler les lipides, protéines et glucides. Il produit également l’insuline ainsi que le glucagon. Ces deux hormones permettent ainsi de maintenir le taux de glycémie dans la norme.