Aliments |
Eau% |
Protéines % |
Lipides% |
Cellulose% |
Phosphore% |
Calcium% |
Millet blanc |
12,5 |
9,6 |
3,7 |
2,1 |
0,27 |
0,03 |
Moha |
12 |
14,4 |
5 |
6 |
0,33 |
----- |
Alpiste |
9,7 |
16,6 |
6,4 |
11,6 |
0,43 |
----- |
Chicorée |
8 |
13,6 |
7 |
30 |
0,47 |
----- |
Avoine décort. |
8,5 |
11,3 |
8,7 |
1,5 |
0,37 |
0,08 |
Millet jaune |
---- |
10 |
----- |
----- |
----- |
----- |
Laitue |
5 |
22,8 |
39 |
9 |
1 |
----- |
Lin |
7,2 |
25 |
35 |
4,4 |
0,6 |
0,26 |
Chanvre |
8 |
24 |
28 |
14,3 |
0,83 |
----- |
Navette |
6,5 |
17,5 |
40 |
5,6 |
0,75 |
----- |
Œillette |
5,3 |
21,9 |
42 |
8 |
0,8 |
----- |
Niger |
5 |
20,1 |
40 |
12 |
0,94 |
----- |
Sésame |
5,3 |
23,2 |
41 |
5 |
0,3 |
----- |
Œuf entier |
74 |
13 |
12 |
----- |
2 |
0,55 |
Œuf jaune |
50 |
16 |
33 |
----- |
0,5 |
1,4 |
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TABLEAU COMPARATIF
GENERALITES
Comme nous l'avons vu dans les maladies digestives, une alimentation de base est essentielle pour le bien être de nos pensionnaires.
Il apparaît dans ce tableau non terminé, des variations marquantes sur les différentes valeurs nutritives des aliments offerts.
Il est bon de rappeler certains principes de bases à mettre en œuvre lorsque l'on veut se lancer dans la détention d'oiseaux et de surcroit en faire un élevage.
Il est primordial que la nourriture soit propre, sèche....donc exempte de moisissure, poussières et être sûr de sa provenance.
Il en va de même pour les pâtées offertes aux oiseaux ainsi que les fruits et légumes.
Les aliments ainsi que l'eau de boisson devront être distribués dans des récipients propres.
Bien veiller à la provenance des plantes sauvages recueillies (pulvérisation),légumes et fruits du commerce devront être lavés et séchés pour en retirer les pesticides et autres substances toxiques.
Il serait bon de varier l'alimentation de nos oiseaux, nous ne mangeons pas toujours la même chose tout les jours....
Une tendance est de toujours de suralimenter les oiseaux, rappelons- nous qu'il vivent en captivité et que leurs besoins énergétiques s'en trouvent modifiés.
Les troubles nutritionnels peuvent donc donner différents problèmes de santé aux oiseaux:
-Des troubles digestifs, hépatiques, cardiaques apparaissent si l'oiseau présente un embonpoint certain.
-Une fragilité osseuse, le rachitisme est entrainé par un déséquilibre minéral.
-Des troubles neurologiques apparaissent à la suite d'une carence en vit. Ben autre.
-Des troubles du comportement tels que le picage, mue difficile, cannibalisme...peuvent être attribués à un déséquilibre alimentaire.
-Un excès de graisse peut perturber l'absorption des vitamines ainsi que les sels minéraux comme le calcium et le phosphore.
Rapport CA/PH qui doit se rapprocher de 1 pour être assimilé par l'organisme de l'oiseau.
Il existe dans le commerce bon nombre de préparation pouvant rétablir ces désordres alimentaires.
De manière générale, nous pouvons dire que:
L'alpiste, le millet, le moha, la chicorée, le couscous, le rusk...sont pauvres en protéine(+/- 12%), ont une faible teneur en lipide(5%). Par contre, ils sont riches en cellulose(déchets éliminés par la digestion).
Les graines oléagineuses(riche en lipide+/- 35%)comme le tournesol, le chanvre, la navette, le sésame, le lin, le niger, le cardy....sont également riches en protéine 22%.
En conclusion:
Nous pouvons dire qu'il est nécessaire d'avoir un bon équilibre entre les protéines et les lipides.
Disposer aux oiseaux des sels minéraux nécessaires à l'élaboration de leur squelette et celui de leur progéniture.
Pendant la reproduction et notamment le nourrissage des jeunes, les parents consomment une plus grande part de protéines pour assurer une croissance optimale de leurs jeunes.
Capieau.R
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LE VERS DE FARINE
ARTICLE DE CAPIEAU.QUENTIN
Vers de farine
Le ténébrion meunier :
Nom latin : ténebrio molitor.
Présentation :
Ordre: Coléoptères
Famille : ténébrionidés
lieu : Cuisines et grenier
Période : il est présent toute l’ année.
Ce petit insecte est capable de vivre dans des milieux très sec, notamment dans la farine, d'où son nom de meunier. L'adulte (+/-1.6cm) est de couleur brun-noir (d'où le choix du terme Tenebrio), la larve (+/-2.5cm) est vermiforme, de couleur marron-jaune : on appelle cette larve le ver de farine.
Comme chez tous les arthropodes, la croissance est discontinue : l'animal est recouvert d'une cuticule rigide, lui servant d'exosquelette, qu'il doit renouveler périodiquement pour en fabriquer une plus grande. C'est le phénomène de la mue.
L’ habitat :
Il vit dans les entrepôts de céréales et d'autres aliments. On le trouve souvent dans les endroits sombres et humides où les grains sont entreposés depuis longtemps. On l'observe rarement en milieu naturel ( vivant alors dans de vieux arbres ou sous l'écorce d'arbres morts).
Nourriture :
Cet insecte saprophage se nourrit surtout de céréales entières et moulues, humides et en voie de décomposition. Il mange aussi du pain, des plumes, des insectes morts, de la viande, des fruits séchés, des noix et des biscuits.
Attention : En élevage, cette espèce peut devenir cannibale.
La reproduction :
Le ténébrion se reproduit relativement vite .
Les ténébrions produisent différentes phéromones sexuelles, qui leur permettent entre autre de coordonner leurs comportements de reproduction. Des phéromones sont aussi émises par la femelle pour attirer le mâle et l'inciter à l'accouplement. Le mâle utilise ensuite d'autres sécrétions chimiques pour rendre la femelle déjà fécondée moins attrayante pour ses congénères.
Le cycle de développement complet s'effectue en deux à trois mois, si les conditions sont favorables (25 à 27 °C), mais peut prendre une année dans la nature.La femelle va pondre de très petits œufs de couleur transparente (inobservable a l’ œil nu).Ces œufs laisseront place à de petites larves qui vont se colorer peu à peu.(voir ci-dessous).
Les différents stades :
Ce stade larvaire va être séparé en plusieurs mues, celles–ci vont varier entre 8 à 20.Toutefois , L'animal est capable d'adapter la vitesse de son développement aux conditions extérieures. Il aura tendance à grossir plus et à faire plus de mues larvaires, s'il trouve de la nourriture en abondance et s'il vit au contact d'autres larves (donnant ainsi des adultes plus gros). Au contraire, il aura tendance à se métamorphoser moins vite si les ressources alimentaires s'épuisent ou s'il est isolé (donnant ainsi des adultes plus petits).
Une fois les mues terminées , le ver va passer du mode larvaire à un « cocon » : stade de nymphe.
La vie de la nymphe est de 6 à 20 jours selon la température .
Une fois que la transformation est terminée à l’ intérieur de la nymphe, l’ enveloppe va se déchirer laissant place à un scarabé : stade final où il est capable de voler.
Malheureusement, l'adulte ne vivra que quelques semaines (moins de 2 mois) au cours desquelles la femelle effectue plusieurs cycles de ponte (quelques centaines d'œufs au total).
Rôle :
Par son alimentation, le ténébrion meunier contribue au recyclage de la matière organique en décomposition.
Utilisation :
On peut trouver cet insecte dans la plupart des animaleries car il est élevé pour divers usages : la pêche, l'alimentation des oiseaux ou des reptiles et, même, parfois, pour l'alimentation humaine (entomophagie, voir plus bas).
*Utilisation en pharmacologie :
Des études physiologiques se sont déroulées sur son développement et sur son endocrinologie : sa nymphe est très sensible à l'hormone juvénile par exemple, ce qui a notamment permis d'étudier cette hormone en détail, ainsi que beaucoup de composés mimétiques (modulateurs endocriniens) ou pesticides.
Alimentation humaine ( entomophagie) :
Cet insecte est souvent utilisé par les adeptes de la consommation des insectes. Consommées vivantes, les larves sont très juteuses et d'une saveur assez sucrée. Leur goût rappelle celui de la noisette et de l'amande[].
Les vers de farine peuvent remplacer les noix, les raisins secs ou bien même les morceaux de chocolat dans les pâtisseries. Dans les tartes salées ils remplacent les lardons ou le jambon. On peut aussi les faire frire et les consommer comme des petits lardons grillés.
Attention : Il faut tout de même éviter de manger les larves crues, car elles peuvent être vecteur de vers parasites apparentés au ténia.
bibliographie :
http://www.penntybio.com/insectes/tenebrion.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9n%C3%A9brion_meunier
http://44.svt.free.fr/jpg2/tenebrion/index.htm
http://www2.ville.montreal.qc.ca/insectarium/toile/info_insectes/fiches/fic_fiche01_tenebrion.htm
Capieau.Quentin
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Des fruits pour nos oiseaux.
Hormis les oiseaux frugivores qui se nourrissent essentiellement de fruits, bons nombres d’oiseaux aiment se délecter de la chaire ou du jus contenus dans les différents fruits que nous pouvons mettre à la disposition de nos pensionnaires ailés.
Il faut bien reconnaître que la nature peut apporter une aide précieuse en fournissant à l’amateur une palette de produits de saison tels que les mûres, fraises, groseilles, sureau, framboises, pommes, poires, prunes, cerises, myrtilles,…. .
Néanmoins, il ne faudrait pas oublier les fruits exotiques apportant eux aussi vitamines et minéraux utiles.
En règle générale, les fruits contiennent beaucoup d’eau, du sucre sous forme de fructose, sels minéraux et un riche panel de vitamines.
L’apport d’hydrate de carbone par les fruits permet de maintenir un bon niveau énergétique à l’oiseau.
Les acides contenus dans les fruits permettent une bonne sécrétion gastrique et ainsi contribuent à une bonne digestion des aliments.
Par réaction chimique, il se produit une alcalinisation des sucs cellulaires, ce qui rend plus aisée l’élimination des matières azotées (urine).
Toutefois, l’utilisation des fruits doit se faire avec des fruits à maturité pour bénéficier de toutes les propriétés énumérées plus haut, mais aussi pour maintenir une bonne digestibilité.
Beaucoup d’amateurs d’oiseaux ne se contentent que de 1 ou 2 fruits pour leurs oiseaux.
Il est vrai que la première fois que l’on dispose un fruit pour le peu inconnu de l’oiseau, celui-ci fait grise mine et timide. Il ne s’en rapprochera peut-être qu’à la prochaine présentation.
Osez donner une grande variété de fruits à vos oiseaux, ils vous en seront reconnaissant et leur santé n’en sera qu’améliorée.
Exemples :
La poire : Riches en vit.B2 utile pour la vue et pour l’entretien de l’épiderme.
L’orange/citron … : Réellement utiles pour l’hiver car contient du sucre et vit.C utiles pour lutter contre les infections.
La pomme : Fruit utilisé par excellence, reconnue pour ses vertus digestives, régulatrice intestinale en cas de diarrhée.
La pêche : Voici un fruit énergétique car elle contient beaucoup de sucre.
Etc.…
Quelques chiffres :
En générale, les fruits contiennent 80% d’eau sauf les fruits secs bien sur comme les noix, pignon de pins…(ne pas les oublier non plus).
Par contre, ceux-ci seront très riches en protéines et lipides.
Sur l’échelle des valeurs vitaminiques voici quelques exemples :
1-Vit.A : Pêche, prune, orange, banane………..pomme et poire en dernier.
2-Vit.B : Orange, raisin, cerise…….pomme et poire en dernier.
3-Vit.C : Orange, cerise, banane…..pomme et poire de queue de peloton.
En conclusion :
Comme vous le constatez, il n’y a pas que de la pomme à donner aux oiseaux mais bien une belle corbeille de fruits de saison si possible.
D’une réelle utilité dans l’alimentation, les fruits ont toutes vertus tonifiantes et régulatrices des fonctions vitales de l’oiseau.
Capieau.R